mercredi 27 janvier 2016

Cap sur les Soninkes, un peuple autochtone d'Afrique!

« Le mot Sarakoulé que l’on colle assez aisément au peuple Soninké ou Maraca veut dire : L’homme blanc. Quand les Français s’installèrent dans l’Empire Islamique des Sables (Mauritanie) vers le milieu du 19eme siècle, les vieux Soninkés se lamentèrent : "Que viennent faire les Sarakoulés chez nous ? Ces gens qui ne tournent pas la face vers l’Orient?" disent-ils. Les Français, entendant souvent ce mot qui les désigne revenir dans la conversation des autochtones, finissent par les appeler "Sarakoulé"». Source : www.soninka.com
Mais l’histoire révèle que l’empire du Ghana, fut créé par Makha Cissé, un  Soninké de renom du 8e siècle.
Les Sarakolés, présents au Mali, plus particulièrement à Kayes, au Sénégal, en Gambie, ou encore en Mauritanie, sont reconnus comme étant un peuple solidaire, et de tradition matrilinéaire. Leur activité principale est basée sur le commerce et l’agriculture. Ils voyagent beaucoup à travers le monde entier afin d’engranger des richesses matérielles ou pécuniaires pour aider leurs familles restées au village, dans le pays d’origine.
Les maracas sont beaucoup présents en Europe, plus particulièrement en France où ils représentent la grande majorité de la diaspora malienne.

Pour plus d'informations
La Délégation du Mali auprès de l'Unesco
1 rue Miollis
75532 Paris
Tel : 01 45 68 25 66
Fax :  01 45 68 25 65

lundi 25 janvier 2016

Le Balafon,un instrument prisé par les Sénoufos!


Le Balafon, communément appelé Balani ou "Tcheguelé" au Mali est très présent dans la région de Sikasso (3e grande région administrative), berceau des Senoufos, une ethnie de référence qui fait la richesse culturelle du pays.

Le "Tchéguelé" est particulièrement apprécié par les Maliens. De part et d'autre, dans la ville de Bamako et ailleurs, le rythme du Balafon fait danser plus d'un lors des mariages et des baptêmes.
Pour plus d'informations
La Délégation du Mali auprès de l'Unesco
1 rue Miollis
75532 Paris
Tel : 01 45 68 25 66
Fax :  01 45 68 25 65

vendredi 22 janvier 2016

Discours sur l’Atelier "Education sur la culture de la paix au Mali"



Le Mali vient de sortir d’une crise politique qui l’a ébranlé du fait des actes terroristes perpétrés par des groupes armés djihadistes. Mais ce valeureux pays de Soundjata Keita, Babemba Traoré, Da Monzon Diarra, arrive toujours à relever la tête, car il ne tombe jamais.
Dans la continuité du processus de paix entamé depuis quelques mois, qui a entrainé la signature de l’Accord de paix en mai et juin 2015, un Atelier de grande envergure a été organisé du 18 au 19 janvier 2016, qui avait pour thème : « Education sur la Culture de la Paix au Mali ».

Son Excellence, le Dr Oumar Keita, Ambassadeur du Mali auprès de l’Unesco était présent à Bamako, accompagné du Ministre de la Réconciliation Nationale, le Maire de la commune III du District de Bamako, le Représentant de la Directrice générale de l’UNESCO, le chef du Bureau UNESCO de Bamako, les représentants des organisations internationales, ainsi que ceux des corps diplomatiques.
L’Ambassadeur, Délégué permanent du Mali auprès de l’Unesco, son S.E Dr Oumar Keita a remercié toutes les personnes présentes à cet atelier.  A travers son discours,  il a d’abord parlé de l’Accord de paix signé en mai 2015, qui selon lui « a mis  fin aux hostilités sur le terrain, mais il a surtout ouvert l’indispensable voie  qui est celle de la consolidation de la paix et de la réconciliation ». Par ailleurs, son Excellence, le Dr Oumar Keita, a rappelé le fait que cette crise politique a entrainé des dommages considérables vis à vis de la population. Certes ayant été les premières victimes, les jeunes et les femmes ainsi que le reste de la population doivent retrouver le chemin de  la paix. L’Etat et les acteurs politiques ont à jouer un rôle  majeur dans ce processus de cohésion sociale.
S.E, Dr Oumar Keita, a rappelé l’engagement de l’Unesco à accompagner le Mali dans le processus de paix et de réconciliation nationale.
En effet, en juillet dernier, lors de la visite au Mali de la Directrice générale de l’Unesco, Mme Irina BOKOVA, il a été question pour l’Unesco de s’engager pour accompagner ce processus  à travers un Programme de Culture de la Paix.
Ainsi, la Délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO, de concert avec le Département Afrique, le Secteur des Sciences humaines et la représentation de l’UNESCO à Bamako, a initié un projet de résolution en soutien à l’engagement de la Directrice générale pour amener l’UNESCO à mettre ses moyens et son expertise à la disposition du Mali afin de consolider la paix.
Il s’agit de mettre l’UNESCO au cœur du processus de réconciliation, de l’amener à jouer son rôle fondamental de soutien de la paix par l’éducation. Le 197ème Conseil exécutif, puis la 38ème Conférence générale ont adopté la résolution sans débat, témoignant ainsi le soutien sans faille des pays amis du Mali.
Après le colloque historique de Yamoussoukro en 1989 ayant débouché, bien d’années plus tard, à la Décennie des Nations unies sur la culture de la paix et de la non-violence, ce Programme, poursuit, le Dr Oumar Keita, prouve et prouvera encore le rôle irremplaçable de l’UNESCO dans la consolidation de la paix dans le monde.
Pour conclure, il  a souligné qu’un nouveau chapitre du rôle majeur de notre Organisation commune s’est ouvert désormais, et cela  appelle à notre engagement total. Il s’agit là d’un autre chapitre de la coopération particulière entre l’UNESCO et le Mali.
Vive la culture, vive la paix
Pour plus d'informations
La Délégation du Mali auprès de l'Unesco
1 rue Miollis
75532 Paris
Tel : 01 45 68 25 66
Fax :  01 45 68 25 65

mardi 19 janvier 2016

Cap sur les peuls, une ethnie de valeur!


Les Peuls  sont particulièrement appréciés pour leur beauté naturelle, une élégance qui les caractérise. Ce sont des éleveurs connus à travers toute l'Afrique; ils se déplacent régulièrement dans les zones de pâturage afin de nourrir leurs troupeaux. Du Cameroun au Niger en passant par le Sénégal et le Mali, les peuls représentent une Afrique de culture nomade.

Les  femmes peules sont reconnues grâce à leurs parures d'ornement qui relatent leur beauté et élégance.
Elles portent notamment des boucles d'oreilles en or qui renforcent magnifiquement leur beauté.

Au Mali, les peuls sont majoritairement concentrés dans la zone de Mopti, Macina, la 5e région du Mali, le berceau de Amadou Hampâté Ba, l'international écrivain connu pour ses récits à travers le monde entier. Sa phrase mythique" Un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brule" lui a valu le mérite d'être un des écrivains les plus influents d'Afrique.

Pour plus d'informations
La Délégation du Mali auprès de l'Unesco
1 rue Miollis
75532 Paris
Tel : 01 45 68 25 66

Fax :  01 45 68 25 65