C’est dans une salle comble que les
festivités d’annonce de la Journée Mondiale de la Culture africaine (JMCA) ont
été lancées. Ce mardi 24 janvier 2017, un beau monde était rassemblé à la mairie du 4ème arrondissement
de Paris où le Réseau africain des Promoteurs et Entrepreneurs culturels
(RAPEC) avait convié plusieurs institutions, artistes et opérateurs culturels. C’est ainsi que Son Exc. Dr. Oumar Keita, Ambassadeur, Délégué permanent du Mali
auprès de l’UNESCO répondait à une invitation hautement symbolique pour
l’Afrique et pour le Mali, en particulier.
En effet, notre pays a l’immense honneur, en sa qualité de premier pays
ayant ratifié la Charte de la Renaissance
culturelle africaine, d’être choisi pour
abriter la Première édition de la Célébration de la Journée mondiale de la culture
africaine (JMCA) qui devrait se tenir le 24 janvier 2018 à Bamako.
Les
travaux de lancement ont commencé par des mots introductifs du RAPEC, une ONG
fondée en 2006, et qui a déjà organisé en 2011 son premier Congrès
international axé sur la culture, levier de développement économique. Selon John Ayité Dossavi, Président du comité de mobilisation et sa Vice-Présidente Olga Johnson, la Fête de la JMCA vise
à promouvoir l’art et la culture africaine, et contribuer à fédérer les forces,
énergies et compétences pour faire des arts et de la culture un véritable facteur
de développement économique et social du continent africain. ». Pour
ce faire, la date symbolique du 24 janvier a été retenue, car elle correspond à
la commémoration de l’adoption à Khartoum de la Charte de la Renaissance de la Culture Africaine par les Chefs
d’Etat et de Gouvernements de l’Union africaine.
Différentes
interventions de personnalités se sont ensuite succédé. Le Maire du 4eme arrondissement, M. Christophe
GIRARD, généreux hôte du jour, s’est dit persuadé que dans ce monde en
pleine mutation, la culture est désormais la seule langue officielle qui
fonctionne. Une communauté de vie des citoyens de cultures différentes, de
valeurs différentes est synonyme d’espoirs grandioses.
En sa qualité
d’Ambassadeur, Délégué permanent du Mali auprès de l’UNESCO, SEM Oumar Keita a
exprimé toute la fierté de son pays d’être associé au projet de la JMCA. Il dira qu’il est un devoir de
faire connaitre nos cultures, nos
valeurs traditionnelles, nos us et coutumes à
nous-mêmes et aux autres, car le pire fléau de ce monde contemporain est
l’ignorance. C’est elle qui crée la peur ; et la peur engendre la haine.
Bien souvent, elle freine la marche de l’humain vers le progrès. C’est alors
dans un discours chaleureux qu’il a remercié les initiateurs du projet avant
d’ajouter : « le Mali,
terre de l’hospitalité légendaire, du cousinage à plaisanterie, de la Charte du
Mandé, est non seulement le berceau des grands empires du moyen-âge africain,
mais surtout un carrefour indéniable de brassage des peuples divers, un foyer
de civilisations et de cultures
brillantes. »
Enfin, plusieurs artistes de
renommée internationale comme Mokobé et Delvis El SALSERO ont
appelé à l’ouverture des peuples, à l’interculturalité et à la promotion de
l’industrie culturelle africaine.
A cette occasion John Ayité Dossavi, Président du RAPEC et Comité de mobilisation de JMCA a passé le flambeau à Olga Johnson, qui devient la nouvelle Présidente deux Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels ( RAPEC).
A cette occasion John Ayité Dossavi, Président du RAPEC et Comité de mobilisation de JMCA a passé le flambeau à Olga Johnson, qui devient la nouvelle Présidente deux Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels ( RAPEC).
La fin de cette cérémonie de
lancement ne correspondait qu’à un « au revoir », car rendez-vous est
désormais pris pour le 24 janvier 2018 à Bamako.
La Délégation Permanente du Mali auprès de l'Unesco
1, rue Miollis-75015 Paris